Voici les romans que ce gentil site nous a aider à ecrire.
Les Fleurs Bleu D'Azur
par Lorna Foliot
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Vivio embrumait Stroubilckhstrnjkrka. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Vivi. Elle était plus meurtrière que jamais, et gratifia Vivio de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Vivio la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Vivi.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Vivi. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempéra, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Vivio. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Vivi, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour.
Puis Vivio approcha sa bouche de l'oreille de son amie et chuchota quelque chose d'imperceptible. Soudain, une larme coula sur la joue de Vivi.
- Moi aussi, je t'aime, dit-elle.
- Depuis seulement 24 heures que je t'ai vue, bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Vivi.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus dangeureuse que je n'ai jamais connue! La plus dangeureuse de tout Stroubilckhstrnjkrka! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si con...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce tamanoir, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Vivio, tu as beaucoup de qualités...
- Ma puce... Vivi...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un fleur, en train de tuer à l'air libre. Près d'eux, Pervers And Co chantait ''Lave Tes Pieds Avant De Les Frotter Sur Mes Seins'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Vivio fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Moi, Vivi réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Vivio rouvrit les yeux.
- Marions-nous...
- Pourquoi n'est-ce pas déjà fait?
Ils rirent. Ils étaient heureux.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Vivio.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop abruti puisque c'est un homme pour que je te quitte, répondait Vivi. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Guillaume. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
La Vraie Nature De Jesus
par Sabrina Amadeuswolfgang
Jesuralem n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Jesus Christ. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Rapidement, il sortit sa clef, et fébrilement, la fit tourner dans la serrure. Il n'avait pas abaissé la poignée que la porte s'ouvrit.
- J'ai pensé à toi toute la journée!
Marie Madeleine se tenait là, devant lui. Sa bouche conne se fondait en une sorte de croissant de lune mielleux, et ses yeux brillaient comme deux étoiles.
- Tu viens? Dit-elle.
Jesus Christ pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Marie Madeleine vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Jesus Christ semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Marie Madeleine eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Jesus Christ comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Marie Madeleine, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Marie Madeleine.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Jesus Christ...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Jesus Christ, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Marie Madeleine. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois. Après avoir repris ses esprits, Jesus Christ lança:
- Tu sais, je...
- Chut... fit Marie Madeleine.
- Je...
- Il n'y a pas de mots...
- Si...
- Non...
- Si... je t'aime, Marie Madeleine.
Celle-ci fut prise d'un sanglot:
- C'est vrai? Oh... moi... moi aussi mon amour!
- Nous nous connaissons depuis tant d'années... tu as tellement changé, depuis... et puis non, tu n'as pas tellement changé. Et j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Marie Madeleine.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus incroyablement extremement formidablement panurge que je n'ai jamais connue! La plus incroyablement extremement formidablement panurge de tout Jesuralem! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si nu...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce Heron cendré bleu croisé avec un ver de terre, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Jesus Christ, tu as beaucoup de qualités...
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en fallut pas plus à Marie Madeleine pour saisir le bras de Jesus Christ et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Mr Larbre, ou comme ''Ne La Laisse Pas Tomber Elle Est Si Fragile Bon Elle Est Pas En Porcelaine Mais Quand Meme Fais Pas Chier Et Ecoute Moi !!!'' de Pilate Ponce. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Jesus Christ ferma les yeux et eut l'impression de poncer en haut d'un arbre. Et soudain tout s'arrêta.
- Si nous n'étions pas déjà mariés, je voudrais de nouveau t'épouser, dit Jesus Christ.
Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien.
- Tu sais, c'est drôle, dit Marie Madeleine, car hier matin, Juda a tenté de me séduire.
- Non, c'est vrai?
- Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui.
- Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée.
- Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Jesus Christ est plus crucifié que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
Le Miel Qui Coule Sur Ta Peau Denudee
par Yvaine Joselin
Les cheminées fumantes enveloppaient Saint Tropez d'une brume artificielle, et firent tousser Manucar. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Il chercha alors ses clefs, mais s'aperçut que sa poche était vide. Il réalisa alors que celle-ci était percée. Il se frappa le front: comment allait-il entrer chez lui? Après avoir passé en revue les différentes possibilités, il décida de rentrer par la fenêtre entrouverte. Il jeta un coup d'oeil rapide alentour, passa une jambe, puis l'autre, et se retrouva dans la cuisine. Soudain, la lumière s'alluma...
- C'est toi? Que fais-tu là? Pourquoi tu n'as pas sonné?
Clara était là, debout sur le pas de la porte de la cuisine, et tenait dressée au-dessus d'elle une poêle à frire.
- Et toi? Répondit Manucar. Je ne pouvais pas savoir que tu étais là!
Le visage de Clara se radoucit. Elle posa la poêle et sourit:
- Je n'avais pas de travail, aujourd'hui.
Elle était exitante. Ses yeux, sa bouche, tout s'éclairait chez elle.
- Viens, dit-elle.
Arrivé au salon, Manucar s'assit dans un fauteuil et soupira.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Clara . Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Manucar. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Clara , pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour.
- Je t'aime, dit Manucar.
- Je t'aime aussi, dit Clara .
Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens.
- Cela ne fait que quelques jours que nous nous sommes vus, et j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi brutal à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Manucar rougit. Il se sentait bien. Au loin, un Mante religieuse criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Ma puce... Clara ...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un roseau, en train de desespoiriser à l'air libre. Près d'eux, Madame La Bonne Soeur chantait ''Laisse Mes Mains Glisser Sur Ton Buste'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Manucar fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Picasso, Clara réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Manucar rouvrit les yeux.
- Je ressens les mêmes choses qu'à notre mariage, dit Clara .
- C'est étrange, moi aussi! Sourit Manucar.
Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien.
- Tu sais, c'est drôle, dit Clara , car hier matin, Robert a tenté de me séduire.
- Non, c'est vrai?
- Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui.
- Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée.
- Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Manucar est plus fougeux et obsédé que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''
Puis ils se promirent de s'aimer éternellement, et l'éternité commença pour eux.